1) Les facilitatrices/-teurs doivent comprendre qu'il peut être aussi long de préparer la formation que de la présenter/animer à proprement parler. Il est important que les cofacilitateurs travaillent ensemble pour établir le calendrier et qu'ils décident clairement qui est responsable de quoi, ainsi que de la façon dont ils travailleront ensemble.

2) Soyez réalistes sur la part du temps allouée à chaque partie. Ne cédez pas à la pression consistant à faire la formation en vitesse si elle ne peut pas être menée à bien. 3) Commencez les exercices par des présentations. Brisez la glace avec des exercices préliminaires. Si les membres du groupe se connaissent bien, posez une question permettant aux gens d'apprendre des autres quelque chose de nouveau.

4) Si les formatrices n'ont pas assez d'informations sur les expériences des participant/e/s, ayez recours à des voies n'encourageant pas la surenchère pour poser la question. Donnez le « la » en expliquant que les formateurs ont besoin de le savoir mais qu'il ne s'agit pas d'un exercice destiné à identifier les « meilleurs ».

5) Dès les premiers moments de la formation, proposez des exercices qui susciteront la participation, comme une simple « ligne de conflit » (voir p. ).

6) Alternez les activités à deux ou à trois avec des activités en groupes plus importants.

7) Mêlez discussion et exercices actifs ; proposez régulièrement des pauses.

8) Conservez la maîtrise du temps, et prévoyez la possibilité de couper certaines parties si vous êtes en retard. Mais ne coupez pas les derniers éléments, qui peuvent être parmi les plus importants, comme la mise en scène du jeu de rôles.

9) Gardez toujours du temps pour l'évaluation, et utilisez différents types d'évaluation. Faites sur le mur un tableau avec « ce qui s'est bien passé » (+) et « ce qui aurait pu être mieux » (>). Posez une série de questions pour solliciter des commentaires ; faites un tour de table ou un remue-méninges. Des formes d'évaluation écrite sont très utiles pour les formations longues.